• Qui es-tu Alaska ?

    Qui es-tu Alaska ?

    Titre VO : Looking for Alaska
    Titre VF : Qui es-tu Alaska ?
    Edition française : Gallimard (Pôle fiction)
    Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Catherine Gibert
    Prix
    : 7€36

    Genre : Jeunesse
    Pages : 402

    Date de Publication VF : 17 Mars 2011

    Quatrième de couverture :  

    Miles Halter a seize ans mais n’a pas l’impression d’avoir vécu. Assoiffé d’expériences, il quitte le cocon familial pour le campus universitaire : ce sera le lieu de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l’insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante. 
    Amitiés fortes, amour, transgression, quête de sens : un roman qui fait rire, et fondre en larmes l’instant d’après… 


    Mon avis :

    En ayant adoré au point du coup de cœur « Nos étoiles contraires » de John Green, j’ai voulu tenter un autre de ses romans et mon choix s’est porté sur Qui es-tu Alaska car une des mes amies l’avait dans sa bibliothèque et me l’a gentiment prêté. Je n’ai pas autant apprécié ce roman que Nos étoiles contraires mais c’est tout de même une très belle histoire. Ce que j’ai par dessus tout apprécié, c’est la plume de John Green, je suis littéralement fan.

    « Qui es-tu Alaska ? » c’est l’histoire de Miles dit « le Gros » qui part en quête du Grand Peut-Être au lycée de Culver Creek, en internat. Il quitte donc ses parents et emménage dans une petite chambre qu’il partagera avec Chip dit « le Colonel ». Ce dernier lui présente ses amis, Takumi et Alaska et cette dernière attire de suite notre narrateur. Belle, sexy, libre et rebelle, Alaska l’intrigue. A travers la vie de ces adolescents, premiers baisers, premières cigarettes, premières cuites, première blague, on cherchera à comprendre cette mystérieuse Alaska…

    Je n’ai pas forcément choisi la bonne période pour lire ce roman car je l’ai commencé lorsque j’étais en vacances avec des amis ce qui fait que je n’étais pas plongée à fond dans ma lecture. Heureusement, cela n’a pas été le cas pendant toute ma lecture car quand je suis rentrée chez moi, j’ai pu le lire et l’apprécier correctement. Je pense que je serais passée complètement à côté sinon.

    J’ai donc davantage apprécié la seconde partie du roman. Le livre est en effet séparé en deux parties, un « avant » et un « après » et un décompte est présent à chaque début de chapitre. Au début, je ne savais pas du tout quoi penser de ce décompte mais au fil des pages, je me suis doutée de ce qui allait se passer.

    Les personnages que nous a créé John Green sont particuliers et divers. Miles tout d’abord est un narrateur assez atypique, je ne savais pas trop quoi penser de lui au début. En fait de ce roman, je ne peux pas parler de chaque personnage et de ses qualités/défauts, pour moi, le plus important dans ce roman, ce sont les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres. Ils sont soudés à leur manière, il n’y a qu’à voir le duo Le Colonel/Le Gros ! John Green s’est vraiment mis à la place de ses ados pour essayer de ressentir les choses et/ou vivre les choses comme eux et cela se sent à travers son écriture.

    Ce que je retiens de ce roman avant tout c’est en fait le talent de l’auteur. A travers tous les agissements de ces jeunes, il y a des phrases qui marquent, des réflexions qui interpellent. Le cours du professeur de religion était particulièrement passionnant, j’ai adoré ! J’adorerais m’asseoir et écouter pendant des heures un prof comme celui-ci, j’en ressortirais je pense, grandis.

    A la fin du roman, nous n’avons aucune réponse claire à la question « Qui es-tu Alaska ? », si au début j’étais frustrée, maintenant, peu m’importe. Les dernières pages m’ont ravi, les pensées de Miles m’ont fait réfléchir et je ressors heureuse de ma lecture.

    Cette chronique est assez particulière car ma lecture l’a été également. En fait, l’histoire m’a plu mais sans plus, c’est davantage la plume de l’auteur et toutes les réflexions qu’elle soulève qui m’ont charmée. Le mystère autour d’Alaska dans toute la seconde partie est ce que j’ai apprécié le plus dans l’histoire et ma curiosité me poussait à tourner les pages toujours et encore. En tout cas ce qui est sûr, c’est que John Green fait parti de mes auteurs favoris !

     

    Information(s) :
    • One-shot
    • Couvertures VO :
    Qui es-tu Alaska ? Qui es-tu Alaska ? Qui es-tu Alaska ? Qui es-tu Alaska ?

    • Autre couverture VF: 

    Qui es-tu Alaska ?


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